Série : Les traces du passé

Les noms de nos rues - 1ère partie - Les rues proches de Parthenay

Nous vous proposons de découvrir la signification des noms des rues de Pompaire, dans cette première partie : les rues proches de Parthenay

En 1962, la commune de Pompaire était encore, avec ses 602 habitants répartis entre le bourg et une quarantaine de villages, une commune essentiellement rurale. Depuis cette date, la création successive d’une trentaine de lotissements a entraîné un essor démographique important (1933 habitants en 2009) et a naturellement conduit à l’apparition de rues nouvelles.

D’où vient le nom de ma rue ? 

C’est à cette question que nous allons donner réponse dans deux articles successifs puisque notre commune compte deux secteurs agglomérés :

La carte jointe permet de situer ces rues. On distingue :

 

Les rues mitoyennes avec Parthenay :

Face à l’église de Parthenay-le-Vieux, cette route qui va vers le lieu-dit « Le Coteau » est limitrophe avec Parthenay jusqu’au chemin du Rézard.

Homme politique et écrivain  (1872-1957). 1649 : partie du Grand’chemin tendant dubourg de Partenay le Vieux au pont Souldain ; 1834 : partie du Chemin de Parthenay le Vieux à la Maladrerie ; 1964 : l’étroit chemin est agrandi et modernisé dans sa partie basse, le long de l’église. Nom donné le 19 janvier 1968 (Conseil Municipal de Parthenay) et conservé le 4 février 1975 par la municipalité de Pompaire.

Educateur et rénovateur des Jeux Olympiques (1863-1937). 1584 : partie du Chemin par lequel lon va de la Malladrye a Partenay le vieil ; 1673 : partie du Chemin tendant du bas Poitou àPoictiers ; 1932 : partie du Chemin rural de l’église de Parthenay le Vieux  (plan 1932 Pompaire). Nom donné le 19 janvier 1968 (Conseil Municipal de Parthenay) et conservé le 4 février 1975 par la municipalité de Pompaire.

1584 : Chemin par lequel lon va de la Malladrye a Partenay le vieil ;

1666 : Chemin de la Malladrie a Partenay le Vieux ; 1673 : Chemin tendant du bas Poitou à Poictiers ;

1752 : Chemin de Parthenay le Vieux à la Chauvelliere ; 1932 : partie du Chemin rural del’Eglise de Parthenay le Vieux (plan 1932 Pompaire) ; 1967 : rue de Bellefontaine, sans doute du nom de champs ou d’un lieu-dit.

Autrefois, chemin entre une croix de bois située route de Vausseroux et l’ancien cimetière de la Maladrerie. Elle fut ensuite utilisée comme lieu de passage pour les Tramways des Deux-Sèvres. La bifurcation des lignes de Saint-Maixent et de Saint-Laurs se trouvait à l’extrémité du chemin au carrefour avec la route de Saint-Maixent. 1932 : chemin départemental N° 142 E voied’accès à la gare de Parthenay  (plan 1932 Pompaire).

La rue de Verdun évoque la bataille qui s’est déroulée en 1916 sur les bords de la Meuse et qui a provoqué la mort de 500 000 combattants français et allemands. Le régiment de Parthenay, le 114è RI, y a perdu plus de 200 hommes en 72 heures, à la cote 304, en mai 1916.

Nom donné à la route de Vausseroux en souvenir du lieu-dit « Pré Maingot » figurant sur le cadastre de 1834 (CM Parthenay du 19 janvier 1968 et conservé par la municipalité de Pompaire du 4 février 1975). Cette rue fut prolongée sur la RD 176 (route de Vausseroux) jusqu’à l’établissement « Woods Traditions » (Conseil Municipal de Pompaire du 30 octobre 2006).

 

Le quartier de l’Espérance :

Nom donnéen souvenir de la ferme existant à cet endroit et détruite pour créer le lotissement Ayrault-Bellin (Conseil Municipal de Pompaire du 4 février 1975).

La partie de cette rue qui se situe sur notre commune permet l’accès à la rue de l’Espérance (Conseil Municipal de Pompaire du 11 juillet 1975). Nom donné en souvenir de la ferme d’Auzay dont les propriétaires étaient les Turquand d’Auzay. Le plus connu fut Charles-Augustin Turquand d’Auzay, maire de Parthenay de 1817 à 1827 ; il fit construire la mairie, devenue aujourd’hui la médiathèque.

 

Les quartiers de la route de Pont-Soutain :

Cette voie, qui a pris le nom de la métairie « Le Pont Soutain » (plan cadastral de 1902), va de la rue Pierre de Coubertin au Passage à Niveau 306 (Conseil Municipal de Pompaire du 4 février 1986).

Cette rue fut baptisée ainsi suite à la signature du jumelage, en 1993, de la commune de Pompaire avec la commune de Flize, située dans les Ardennes entre Charleville-Mézières et Sedan.

Blessé au cours de la 1ère guerre mondiale et amputé d’une jambe suite à un deuxième accident lorsqu’il travaillait aux Halles de Paris, Henri Chauvet (1884-1979) fut le fondateur en 1933 du groupement départemental des Mutilés du Travail, rue de l’Arsenal à Niort, et le secrétaire juridique jusqu’en 1969.

Ces 5 rues, situées sur le lotissement Douez,portent des noms d’oiseaux exotiques donnés par Laurence Robin, riveraine et passionnée des oiseaux.

  • Le calao est un grand oiseau des forêts tropicales d’Afrique et d’Asie au bec énorme, retourné, surmonté d’une ou deux excroissances cornées.
  • Le colibri est un oiseau minuscule des climats tropicaux à plumage éclatant et long bec, qui peut voler sur place par vibration des ailes.
  • Le cormoran est un oiseau palmipède côtier, au cou et au bec allongés, aux ailes courtes, qui chasse sous l’eau.
  • Le tangara est un oiseau passereau d’Amérique du Sud au plumage à vives couleurs.
  • Le toucan est un oiseau frugivore au plumage éclatant, à bec énorme, qui vit dans les régions montagneuses de l’Amérique du Sud.

 

Des noms d’arbres et d’arbrisseaux :

Pompaire appartient à la Gâtine, nom qui désigne une région de « terres gâtées », c’est-à-dire une zone  de terres maigres, pauvres, envahies encore au 19ème siècle par les ajoncs et les genêts et souvent recouvertes de bois et de bosquets. Cette végétation fut à l’origine des noms des champs, et par suite, des noms de rues ou d’impasses portant des noms d’arbres (ormeau, olivier, genévrier, chêne) ou d’arbrisseaux (rosier, églantier, ajonc, houx).

Les 6 noms de rues qui suivent furent donnés lors du Conseil Municipal de Pompaire du 27 septembre 1970 :

Nom venant des « Champs des Ormeaux » (plan cadastral de 1834) sur lesquels furent construits les lotissements Pajot et Faucher.

Implantée au même endroit, va de la rue Bellefontaine à la rue des Ormeaux.

Implantée au même endroit, à partir de la rue des Ormeaux et se termine en impasse.

Va de la rue de Beaulieu pour desservir le lotissement Henry et communique à deux endroits avec la rue des Génévriers.

Implantée pour desservir le lotissement Pétreau, communique avec la rue des Arbres et la route de Saint-Maixent.

Ancienne route de Beaulieu-sous-Parthenay, va de la rue de Bellefontaine, mitoyenne avec Parthenay, au carrefour de la route de Soutiers (Conseil Municipal de Pompaire du 18 mai 1995).

 

Située sur l’ancien « Pré Bernardeau », elle communique avec la rue de Beaulieu.

La ferme de l’Albertière, située en face, a donné son nom à cette rue qui va de la route de Saint-Maixent à la rue de Beaulieu et qui dessert le lotissement construit sur les terrains «Le champ des Arbres » et « Le Pré Bernardeau » mentionnés sur le plan cadastral de 1834.

(Nom donné lors du Conseil Municipal de Pompaire du 31 mai)

Cette rue, qui communique de part et d’autre avec la rue de l’Albertière, a pris le nom des champs « Les Terres du Jeune Bot » mentionnés sur le cadastre de 1834, mais qui se situaient en réalité plus au sud.

(Nom donné lors du Conseil Municipal de Pompaire du 31 mai)

Elles communiquent avec la rue de l’Albertière.

(Nom donné lors du Conseil Municipal de Pompaire du 31 mai)

Située à côté du Syndicat des Eaux de Gâtine, elle communique avec la rue de Beaulieu.

Nom donné lors du CM Pompaire du 7 novembre 1996.

 

Le quartier de La Maladrerie :

Il concerne la zone agglomérée située au sud de la rue de Verdun, entre la route de Saint-Maixent et la rue du Pré Maingot. Son nom provient de la maladrerie Sainte-Catherine, établissement qui recevait les lépreux.

Du rond-point de la Maladrerie jusqu’au panneau de fin d’agglomération en direction de Saint-Maixent. Route Nationale N° 138 de Bordeaux à Rouen par Niort, Saumur et Alençon  (plan 1932).

Du nom de la maladrerie Sainte-Catherine, elle est desservie par la route de Saint-Maixent.

Les champs « Le Grand Sauzeau » sont à l’origine du nom de cette allée dont on accède par la route de Saint-Maixent.

Suite au souhait de Robert Trouvé, donateur des terrains de l’emprise de la voie d’accès au village-retraite, cette rue porte le nom de son père Hilaire, ancien propriétaire (Conseil Municipal de Pompaire du 21 septembre 1995). Paul Trouvé et Henri Sapin ont également permis, par le don de terrains, que cette rue soit prolongée jusqu’à la rue du Pré Maingot et permette ainsi l’accès de part et d’autre de ce secteur construit (Conseil Municipal de Pompaire du 17 novembre 1999).

Elle communique avec la rue Hilaire Trouvé

Cette rue, par laquelle on accède de la rue de Verdun, a pris le nom du docteur Ernest Chambard, chirurgien à l’hôpital de Parthenay sous l’occupation allemande. A la suite d’un sabotage organisé par la résistance locale en 1944, il a évité des prises d’otages et des représailles à la ville de Parthenay. Nom donné par le Conseil Municipal de Pompaire du 27 septembre 1970.

Après avoir créé, en 1954, une journée mondiale des lépreux, ce journaliste et avocat français (1903-1977) fonda en 1966 la Fédération internationale des associations de lutte contre la lèpre. Nom donné en souvenir de la léproserie proche de cet endroit (Conseil Municipal de Pompaire du 18 avril 1996).

Texte rédigé par Jean-Yves GALAIS (Novembre 2009)

Texte rédigé par Jean-Yves GALAIS (Novembre 2009)

Mes remerciements à Bernard Paillat et Jacques Dieumegard, ancien maire et maire actuel de Pompaire,

les secrétaires de mairie, ainsi qu’à Yves Drillaud et Albéric Verdon, historiens de Parthenay.