Exposition 1914-1918

Pompaire 1914-1918 : une commémoration à l'occasion du centenaire de l'Armistice

Honorer nos Poilus

Notre commune se devait d'honorer ces Poilus qui sont morts sur le front, à la suite d'une maladie ou de blessures reçues au champ de bataille. ll y a aussi ceux qui ont survécu, mais jamais indemnes d'un tel traumatisme.

Exposition pour le centenaire de la fin de la guerre, 11 novembre 2018

L'Amicale Laïque de Pompaire, soutenue et encouragée par la commune, avait réalisé des recherches approfondies sur ces soldats, en vue :

  • d'une exposition présentée à la Salle Polyvalente du 8 au 11 novembre 2018 à l'occasion du 11 novembre 2018, centenaire de l'Armistice, d'une part,
  • et de la sauvegarde des tombes de Poilus encore présentes dans le cimetière de Pompaire, et la réalisation d'une Tombe de Regroupement, d'autre part.

Aujourd'hui, l'exposition et ce travail de recherches trouvent une nouvelle diffusion sur le site de la commune de Pompaire : par la présentation de l'ensemble des panneaux présentés en 2018. 

37 noms de Poilus "Morts pour la France"

Le Monument aux Morts, l'ancienne Croix Hosannière et la façade de l'église forment les ornements de la Place du Bailli Ayrault, qui fut autrefois le cimetière de la commune. Sur ce Monument, s'égrènent 34 noms de Poilus de la commune, ainsi que sur la très belle plaque située dans l'entrée de l'église, où sont portés d'autres noms, expliquant le nombre de 37 panneaux présentés ci-dessous.

Carte répertoriant les Poilus de Pompaire tombés pendant la "Grande Guerre"

Les poilus sont présentés par ordre alphabétique :

D'autres Poilus tombés pendant la "Grande Guerre" ont vécu à Pompaire, ils figurent sur les monuments aux morts de d'autres communes :

Firmin François BAUDET est né au Tallud (la Marzelle)  le 24 septembre 1881, fils de François BAUDET domestique, et de Marie Caroline MAURÈZE.

 Il s’est marié à Pompaire le 5 septembre 1910 avec Marie Elisabeth CAILLON, de la Pommeraie, commune de Pompaire, fille de François Désiré CAILLON propriétaire, et de Clémentine COUTURIER. Le marié vit alors avec son père à Beaulieu-sous-Parthenay.

En 1901, il est cultivateur au Tallud, lorsqu’il est incorporé au 68e RI et arrive au corps le 15 novembre 1902 comme soldat 2e classe, puis il est envoyé en disponibilité le 23 septembre 1905, avec un certificat de bonne conduite.

 

Il est mobilisé le 1er août 1914 et arrive au corps le 2 septembre, au Régiment d’Infanterie de Parthenay, puis il passe au 77e RI le 31 décembre 1914. Il est tué à l’ennemi le 13 mai 1915 entre Neuville-Saint-Vaast et Souchez (Pas-de-Calais), lors du combat d’Ablain-Saint-Nazaire. Son décès est transcrit dans le registre d’Etat Civil de Beaulieu-sous-Parthenay le 19 août 1915.

Son nom est sur la Monument aux Morts de Beaulieu. Il a reçu la Médaille Militaire, la Croix de Guerre avec étoile de bronze, ainsi qu’une citation posthume.

Pas de sépulture connue.

Louis Alexandre BLAIS est né à Thénezay le 25 février 1884, fils de Louis Charles BLAIS journalier, et de Marie Eugénie SAUVIGNON.

En 1905, il réside à Thénezay comme domestique, et il est incorporé au 114e RI à compter du 9 octobre 1905 comme soldat 2e classe.

Il est mis en disponibilité le 21 septembre 1907 avec un certificat de bonne conduite.

Le 14 octobre 1911, il se marie à Pompaire avec Germaine PETIT, fille de feu Jean François PETIT et de Virginie THOIN, de la Pinolière de Pompaire, le marié étant domestique à la Ferrière.

Il est mobilisé le 1er août 1914 au Régiment d’Infanterie de Parthenay, puis il passe au 232e RI à Châtellerault le 21 avril 1916.

Il est tué à l’ennemi le 13 juillet 1917 au secteur Ouest du Mont Cornillet, dans le massif de Moronvilliers, commune de Prosnes, à l’est de Reims (Marne).

Le 21 septembre 1917, un secours immédiat de 150 francs est versé à son épouse à Thénezay. Son acte de décès est inscrit en mairie de Thénezay le 24 septembre 1917. « Mort pour la France ».

Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Sillery (Marne) tombe N°2623. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Thénezay, ainsi qu’une plaque commémorative dans l’église de Thénezay.

Charles Eugène Joseph BONNET est né en 1883 à Pompaire, puis il s’établit à Parthenay.

Il fut mobilisé le 1er août 1914 dans le 114e RI, et trouva la mort le 2 octobre 1915 au combat du signal de Loos (Pas-de-Calais).

Son acte de décès est transcrit à Parthenay et figure sur le Monument aux Morts de la ville.

Joseph Emmanuel Alexis BOUTIN naquit à la Chevrochère de Pompaire en 1884, puis il s’établit à Beaulieu-sous-Parthenay.

Il fut mobilisé le 1er août 1914, dans le 114e RI, et mourut le 10 novembre 1914 à l’hôpital de Broons (Côtes-du-Nord) des suites d’une blessure reçue à l’ennemi.

Sa sépulture se situe au carré militaire du cimetière de Broons, et son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Beaulieu.

Gabriel Félix Philibert CANTET est né à la Guinozière de Pompaire en 1882.

Il est mobilisé le 1er août 1914 dans le 114e RI puis le 32e RI. Il est tué au combat de Hooge (Belgique) le 23 février 1915.

Son nom est porté sur le Monument aux Morts de Saint-Pardoux, où il s’était établi comme cultivateur.

Albert Joseph DAVID est né à Pompaire (Montgazon) le 9 décembre 1893, d’Emile DAVID cultivateur, et Marie Florence ROY.

Lorsqu’il est recruté en 1913, il est garçon de café à Loudun, et ses parents résident au Busseau, canton de Coulonges-sur-l’Autize. Il est inscrit sur la liste de cette dernière localité.

Il est engagé volontaire pour 3 ans le 13 octobre 1913 à la mairie de Parthenay, et il est incorporé à compter du 13 octobre 1913, puis arrive au corps le 15 octobre comme soldat 2e classe.

Après le 32e RI, il passe au 174e RI le 21 mars 1916, il est désigné comme caporal fourrier le 23 mars 1916.

Il meurt le 7 août 1916 de blessures de guerre à l’ambulance 208 (fracture du crâne par obus) à Etinehem (Somme).

Il avait été déjà blessé 2 fois antérieurement, et il fut cité à l’ordre de sa brigade le 20 mai 1916 : « a, pendant la période du 25 avril au 9 mai 1915, avec intelligence, énergie et dévouement, assuré la liaison entre plusieurs services dans les circonstances les plus difficiles et sous un bombardement d’une extrême violence ».

Son acte de décès est transcrit en mairie du Busseau le 7 décembre 1916.

Son nom figure aussi sur le Monument aux Morts du Busseau, ainsi que sur une plaque commémorative située dans l’église.

René Baptiste Maximin DUBIN est né à Adilly en 1881, mais en 1908 et 1909, il réside au Coût de Pompaire.

Il est mobilisé le 1er août 1914, il passe au 77e RI, puis au 325e RI auquel il appartient lorsqu’il est tué le 11 juillet 1916, à la Marcairerie, commune de Moncel (Meurthe-et-Moselle).

Son acte de décès est transcrit à Asnières (92), et il est inhumé à la Nécropole Nationale de Champenoux (Meurthe-et-Moselle).

On trouve son certificat de décès en mairie de Pompaire.

Georges Gustave Pierre FOUILLET naquit à la Petite Viette de Pompaire en 1895, il est mobilisé le 1er août 1914 alors qu’il est cultivateur à Cressac (Charente).

Il est incorporé au 123e RI puis au 144e RI, enfin au 173e RI auquel il appartient quand il est tué à la Côte du Poivre à Belleville (Meuse).

Il reçut la Croix de Guerre, et son nom figure à Cressac : Livred’Or, acte de décès, Monument aux Morts et plaque dans l’église.

Emmanuel Jean Baptiste GIRET naquit en 1887 à Pompaire, puis il réside au Tallud comme cultivateur.

Arrivé au Corps le 20 février 1915, il est incorporé au 75e RI puis au 175e RI.

Il est mort le 17 novembre 1916 à Vakufkof (Grèce) d’une blessure de guerre.

Son acte de décès est transcrit au Tallud, son nom y figure aussi sur le Monument aux Morts et sur le Livre d’Or.

Arsène Marcellin Albert GUILLON naquit à Saint-Pardoux (la Dimerie), le 16 janvier 1894, de Pierre Aimé GUILLON rentier, et de Virginie Clarisse TROUVÉ.

En marge de l’acte, mention est faite de son mariage avec Germaine GASTEL à Saint-Pardoux le 27 octobre 1913.

Pour l’année 1911, il est domestique de ferme chez la famille Pigeau de la Grande Carimière. En 1914, il est cultivateur à Saint-Pardoux.

Il est incorporé à partir du 7 septembre 1914 comme soldat 2e classe au 114e RI.

Il est décédé le 10 décembre 1914 à Potijze, près d’Ypres (Belgique), des suites de ses blessures (plaie à l’abdomen).

Son acte de décès est transcrit en mairie de Saint-Pardoux le 10 octobre 1915, et son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune.

Germain Pierre Louis GUION, est né à Pompaire (la Tillerolle) le 14 août 1880, fils de Pierre GUION et Marie Madeleine BARREAU , cultivateurs tous demeurant à la Ferrière en 1900.

Il est incorporé au 125e RI en (1901-1904). Puis il est mobilisé le 1er août 1914, et combat dans le 125e RI.

Il est porté disparu le 12 mai 1915 à Loos en Gohelle (Pas-de-Calais), présumé décédé.

Son décès est fixé ce même jour par jugement rendu par le Tribunal de Parthenay en 1921, et cet acte est transcrit en mairie de la Ferrière.

Son nom figure sur le Monument aux Morts de la Ferrière, ainsi que sur une plaque commémorative dans l’église du même lieu et sur le Livre d’Or de la commune.

Il s’était marié à Saurais le 19 septembre 1905.

Pas de sépulture connue.

Le 29 décembre 1903, Alexis Firmin GUYONNET se marie à Pompaire avec Joséphine Gabrielle FERJOU , servante, née à Pompaire le 2 janvier 1884, fille de Jean Baptiste FERJOU journalier, et Hortense POUZET, de Pompaire. Le marié, domestique à Saint-Martin-du-Fouilloux, est né aux Forges le 19 novembre 1878, fils de père inconnu, et de Marie Françoise GUYONNET, propriétaire à Saint-Martin-du-Fouilloux.

Il fait son service militaire dans le 82e RI comme soldat 2e classe (1899-1900) puis il est mis en disponibilité avec un certificat de bonne conduite accordé. Il est mobilisé le 1er août 1914, et arrive au corps le 6 août, mais il est réformé temporairement le 1er avril 1916 pour une adénite cervicale gauche, volumineuse, maladie contractée aux armées, et maintenu réformé le 12 juillet 1916 à Parthenay, pour la même raison.

Cette réforme, qui lui permet de recevoir une gratification de 200 francs, est maintenue jusqu’à son décès à son domicile de Saint-Martin-du-Fouilloux le 18 novembre 1917.

Son acte de décès est porté sur le registre de cette commune, et son nom figure sur le Monument aux Morts et la plaque commémorative dans l’église cette même commune.

Gaston Henri HALBERT est né à Pompaire (la maisonnette de Surgère) le 7 juillet 1887, de René HALBERT, brigadier du chemin de fer de l’état, et de Marie OGEON. En marge de son acte de naissance, est transcrit son mariage avec Marie DENIZEAU le 28 septembre 1912 à Saint-Christophe-sur-Roc, où il demeure avec ses parents à Phlé.

En 1908, il réside déjà à Saint-Christophe-sur-Roc où il est domestique.

Le 6 octobre 1909, il est incorporé à la 5e Compagnie de Cavalerie de remonte (cavalier 2e classe). Il est jugé bon pour une deuxième année dans le service auxiliaire  et passe dans la disponibilité le 24 septembre 1911, avec un certificat de bonne conduite. Puis il passe dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1911.

Il est mobilisé le 1er août 1914 à la 9e section d’infirmiers militaires à Châteauroux, et arrive au corps le 16 mars 1915. Puis il est transféré au 20e escadron du train des équipages militaires le 12 janvier 1917, puis au 10e escadron du train des équipages militaires le 19 décembre 1918. 

Il est décédé de tuberculose pulmonaire contractée en service le 18 mai 1919 à l’hôpital temporaire VL40 du château de Picpus situé à  Villepinte (Seine-et-Oise).

Son décès est transcrit à la mairie de Saint-Christophe-sur-Roc.

Il est inhumé au cimetière de Villepinte. Son nom figure sur le Monument aux Morts de Saint-Christophe-sur-Roc.

Félix Albert Germain JASMIN est né au Tallud (les Noues) le 26 mai 1895, de Victor JASMIN journalier, et Euphrosine CHAUVIÈRE.

En 1911, il est domestique de ferme chez Alexis GELIN à la Maladrerie de Pompaire. En 1914, il est domestique à Fénery.

Il est incorporé le 17 octobre 1914 comme soldat 2e classe, au 135e RI d’abord, puis au 44e RI (8 octobre 1915).

Il disparaît le 26 février 1916 à Verdun, son décès étant fixé le dit jour par jugement déclaratif du tribunal de Parthenay le 31 mai 1921, avec la mention « Mort pour la France ».

Ce jugement est transcrit le 8 juillet 1921 à Parthenay. Son nom figure sur le Monument aux Morts de Parthenay.

Marcellin Alfred LIERE naquit à Pompaire (la Fricaudière) le 6 avril 1896, de Hyacinthe LIERE, cultivateur, et Marie-Justine Octavie FAUCHER. En 1915, il résidait à Beaulieu-sous-Parthenay, ainsi que ses parents, ils étaient tous cultivateurs.

Il fut incorporé à compter du 10 avril 1915, comme soldat 2e classe, dans le 66e RI, puis il passe dans le 366e RI le 15 septembre 1916.

Il fut tué à l’ennemi le 6 avril 1917, à la cote 304, commune d’Esnes/Argonne (Meuse).

La transcription de son acte de décès est en mairie de Beaulieu-sous-Parthenay. « Mort pour la France ».

Il est inhumé à la Nécropole Nationale Le Bois de Béthelainville, tombe N°1025 (commune de Dombasle-en-Argonne (Meuse).

Son nom est porté sur le Monument aux Morts de Beaulieu-sous-Parthenay.

Louis Philibert Edouard MARTIN s’est marié à Pompaire le 4 avril 1910 avec Marthe Gabrielle Charlotte JUBIEN, fille de Charles Pierre JUBIEN cultivateur, et de Léontine MOREAU, de Monchéré.

Le marié est fils de Jean Antoine MARTIN débitant, et d’Anastasie BROTHIER, tous de Parthenay-le-Vieux, lui y est employé de commerce. Il naquit le 1er août 1882 à Azay-sur-Thouet.

En 1902, alors qu’il est sabotier à Parthenay, il est incorporé le 19 décembre 1914, affecté dans le 137e RI alors qu’il demeure à Fontenay-le-Comte. Il arrive au corps le 26 février 1915, et passe dans l’armée territoriale le 1er octobre 1916.

Il décède le 20 septembre 1918 à l’ambulance 5/51 située à Vitry-le-François (Marne), suite à une maladie contractée au service (grippe). La transcription de son acte de décès est portée sur le registre de Fontenay-le-Comte (Vendée) le 12 décembre 1919.

Pas de commémoration ni de sépulture connus.

Joseph Firmin MOREAU est né à la Petite Carimière de Pompaire en 1882.

Incorporé dans les Zouaves en 1903, il part en Algérie jusqu’en 1906, il se retire à Parthenay, puis à Poitiers où il est employé de commerce : il s’y marie, puis le couple a 4 enfants.

Il est mobilisé le 1er août 1914 dans le 68e RIT, puis au 125e RI enfin au 20e bataillon de chasseurs à pied.

Le 10 mars 1916, il est grièvement blessé à l’abdomen, par un schrapnell , près de la ferme de Thiaumont (secteur de Verdun).

Il est soigné au poste de secours de Fleury puis est évacué en ambulance, mais on perd ensuite sa trace, et il est déclaré disparu.

En 1919, ses 4 enfants sont déclarés pupilles de la nation, et un jugement du tribunal de Poitiers en 1921 le déclare décédé le 11 mars 1916 à Douaumont.

Il reçut à titre posthume la Médaille Militaire et la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Son nom figure sur le recensement des Morts pour la France de Poitiers.

Joseph PROTEAU naquit à Pompaire (Pont-Soutain), le 25 janvier 1884, de Louis PROTEAU et de Clémentine FILARIA. En 1904, il réside à la Peyratte où il est cultivateur, et ses parents à Parthenay (son père est alors décédé). En 1912, il réside à la Ferrière. 

Il est incorporé au 114e RI à compter du 6 octobre 1906 comme soldat 2e classe, puis envoyé en disponibilité en décembre 1907. Le 20 novembre 1909, il se marie à la Ferrière avec Léonie Henriette GUILBOT. Il est mobilisé le 1er août 1914 dans le même régiment, puis il passe au 407e RI le 11 octobre 1915.

Il est décédé par blessures de guerre le 11 décembre 1917 dans l’ambulance 3/151 N°163 près de Laffaux (Aisne). Il est inhumé dans un cimetière à l’angle de la route de Laffaux et de la route nationale N°2 de Paris à Maubeuge.

Sa sépulture définitive se trouve à la Nécropole Nationale de Vauxaillon (Aisne) tombe N°1107.

La transcription de son acte de décès est en mairie de la Ferrière en date du 15 mars 1918.

Son nom figure sur le Monument aux Morts et la plaque commémorative de l’église, ainsi que sur le Livre d’Or.

Auguste Ernest PROUTEAU naquit le 17 avril 1886 à la Pinolière de Pompaire, fils de Pierre PROUTEAU cultivateur, et de Joséphine Virginie CLISSON. En marge de son acte de naissance, est notée la mention de son mariage avec Léonie Emma LAURENT le 24 mai 1913 à la Peyratte. Lorsqu’il est incorporé en 1907, il est cultivateur à la Chapelle-Bertrand. Il fait sa période militaire dans le 114e RI de Parthenay.

Le 1er octobre 1908, il est nommé caporal, puis il est mis en disponibilité le 25 septembre 1909 avec un certificat de bonne conduite. Le 31 août 1911, alors qu’il est réserviste, il est réformé pour varices flexueuses de la jambe droite.

Il est mobilisé le 1er août 1914 au 114e RI et arrive au corps le 4 mars 1915. Il réside alors à la Peyratte. Classé dans le service armé par la commission de réforme de Parthenay le même jour, il part le 16 mai 1915 et il est tué à l’ennemi le 30 octobre 1915 à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais).

Son acte de décès est transcrit en mairie de la Peyratte le 30 décembre 1915.

Son nom est porté sur le Monument aux Morts de la Peyratte ainsi que sur la plaque commémorative de l’église.

Célestin Charles VIAUD est né à Pompaire (la Chauvinière) le 17 novembre 1893, de Louis Alexandre VIAUD cultivateur, et Louise Célestine MOINE. Sa fiche matricule se trouve aux Archives départementales de la Vienne, car en 1903 il résidait à Chalandray comme cultivateur, et il fut recruté à Poitiers après un ajournement d’un an pour faiblesse.

Il est incorporé le 28 novembre 1913 dans le 125e RI  comme soldat 2e classe, et il est proposé pour le service armé par la commission spéciale de Poitiers le 31 octobre 1914.

Il est donc maintenu au corps, mais il est tué à l’ennemi le 1er mars 1915 à Zonnebeke (Belgique).

Son acte de décès a été transcrit en mairie de Chalandray le 20 mai 1915. Mort pour la France.

Il est inhumé à la Nécropole Nationale Saint-Charles-de-Potyze , à Ypres (Belgique), tombe 760.

Son nom est porté sur le Monument aux Morts de Chalandray (Vienne).

Remerciements aux familles pour les textes d'archives et les photos