L'habitat

L'habitat de Pompaire offre une grande diversité d'architecture, reflet de l'exploitation des terres et de l'évolution de la commune. Les fermes traditionnelles côtoient d'anciens logis seigneuriaux et des maisons bourgeoises. Petite promenade dans la campagne...

Propriétés privées

Copie des photos interdites

Chaumusson

Construit sur une hauteur dominant la vallée de la Viette, Chaumusson apparaît dans les textes dès 1410 sous l'appellation Plessis-Viette. Ce logis adoptait un plan carré, cantonné de deux tours dont l'une a été remontée après s'être effondrée. La façade sud est percée de trois travées régulières. Au centre, la porte d'entrée, dont le linteau en anse de panier repose sur des impostes saillants, est surmontée d'un oculus en forme d'amande. Chaumusson a fait l'objet de restaurations importantes.

La Bertrandière

Mentionnée pour la première fois en 1528, la Bertrandière est une parfaite illustration des constructions à caractère résidentiel des petits seigneurs locaux. Le dernier seigneur est Joachim Augustin de Lauzon qui émigra en 1790. De plan rectangulaire, la Bertrandière est un bâtiment massif, avec une tour circulaire au centre de la façade ouest et une échauguette en brique à l'angle nord-est. Seule la partie nord a conservé un aspect authentique. L'ensemble du bâtiment s'est dégradé avec le temps.

 

La Chevrochère

Propriété de Guillaume Eschallart, seigneur de la Chevrochère en 1299, c'est une des plus anciennes fermes de la commune. La pierre, placée au-dessus de la porte d'entrée, est datée de 1785. De plan rectangulaire, le corps de logis se développe en profondeur, en plusieurs parties marquées par la présence de deux souches de cheminée.

La toiture à longs pans est couverte de tuiles creuses et les murs sont en moellons de granit.

La Sutière

Mentionnée pour la première fois en 1560, la Sutière est un bel exemple d'architecture rurale traditionnelle où les bâtiments s'organisent autour d'une cour ouverte pourvue d'une mare à l'entrée pour abreuver les bêtes. En fond de cour, prend place le corps de logis, couvert d'une toiture à deux versants en tuiles creuses. Un hangar, un appentis, des toits pour les petits animaux complètent le site.

La Grasse Vachère

En 1699, Jean Olivier, procureur ducal de la Meilleraye, était le propriétaire de la Grassevachère. En 1926, le propriétaire est le comte de Maupas. La ferme couvre une superficie de 44 hectares de terres labourables ou propices à l'élevage. Construite vers 1850, la maison d'habitation située au flanc d'un coteau, couverte en ardoises en 1930, a belle allure. Autour de la cour, sont répartis les bâtiments d'exploitation comprenant l'étable, la bergerie, le hangar et la grange, les toits à cochons et aux volailles, le fournil et la « vieille maison » où habitaient les fermiers avant 1850.

Plusieurs de ces bâtiments ont été récemment rénovés en gîtes.

La Grande Carimière

Mentionnée dès 1570, cette ferme figure sur la carte de Cassini sous le nom de « La Caremière ». La Grande Carimière est une vaste exploitation agricole de 72 hectares, dont les bâtiments s'organisent de part et d'autre du chemin d'accès. Au fond de la cour ouverte, se dressait l'important corps de logis de type « maison bourgeoise ». La maison d'habitation a été restaurée.

Localiser