Écoles
Si on trouve mention d'une école en 1838, c'est en juillet 1842 que les élus décident d'acquérir une maison
située au centre du bourg et jouxtant la cure. Dans les années 1880, cette école ne répond plus aux exigences de salubrité. En effet, 81 élèves s'entassent dans une salle de 30 m2, sans préau couvert, sans cour et avec un seul cabinet d'aisance pour les garçons et les filles. En 1886, les élus achètent un jardin attenant à l'école pour y construire une nouvelle école. L'année 1889 verra la construction de la classe, d'un préau couvert, de privés et d'urinoirs pour les élèves et l'instituteur, des murs de clôture, le creusement d'un puits, l'empierrement et l'ensablement de la cour de récréation.
L'ancienne salle de classe sera transformée en Mairie, le logement de l'instituteur sera réparé et il y sera ajouté des lieux d'aisance, un toit et des clôtures de basse-cour.
En octobre 1890, les élèves y font leur rentrée : c'est l'école communale convertie aujourd'hui en Maison du Patrimoine. Pendant 85 années, les écoliers se succéderont sur les bancs de cette classe qui, devenue insuffisante en 1975, sera remplacée par un groupe scolaire neuf.
En 1882, la commune compte plus de 500 habitants et doit se doter d'une école publique de filles. La municipalité retarde la construction et ce n'est qu'en 1906 que les fillettes pourront y faire leur rentrée.
Cette école se situe près de la route nationale et de la place, face au calvaire de la Bachardière (aujourd'hui au 31, avenue de Lauzon, face à l'actuelle mairie).
La maison d'habitation de l'institutrice se situe au premier plan, avec d'un côté un bûcher et de l'autre un cellier. L'accès à l'école se fait à gauche de la maison par la cour de récréation et le préau.
Cette école verra également passer des générations d'écolières, puis d'écoliers. On l'appellera la « Petite Ecole » car elle accueille les enfants les plus jeunes, garçons et filles, souvent de la section enfantine au cours élémentaire ; les élèves de cours moyen et fin d'études allant à la « Grande Ecole », celle ouverte en 1890.
En 1975, avec l'ouverture du groupe scolaire, la classe devient salle communale de réunions et de réceptions. La maison d'école est aménagée en mairie en 1972 et est mise aujourd'hui à disposition de l'association « Pompaire Temps Libre »
En 1887, un legs est fait pour la création d'un couvent de religieuses pour l'éducation des jeunes filles et pour s'occuper des malades de la paroisse. En 1880, les sœurs de la Providence de la Pommeraie sont contactées pour diriger l'établissement qui ouvre en 1882 avec deux sœurs pour l'instruction et une pour les malades.
En 1902, malgré les protestations de l'abbé Charles Gaillard, l'établissement congréganiste privé établi sans autorisation, est fermé pour être en conformité avec les lois gouvernementales de cette époque.
En 1907, un document stipule que l'école est dirigée depuis plusieurs années par une institutrice laïque et que les religieuses sont installées dans une maison du bourg et s'occupent de travaux de couture.
L'école portera plusieurs noms : « Ecole Jeanne-d'Arc » 1912 ; « Ecole libre de Pompaire » 1927 ; Ecole privée de filles » 1929 ; « Ecole libre de filles » 1946, année où on note la présence d'une cantine.
En 1962, on y trouve trois religieuses de la Providence de la Pommeraye. En 1971, l'école privée mixte compte 2 classes, soit 47 élèves. Il n'y a plus que 31 élèves en 2008. Les locaux de la maternelle étant trop vétustes et les travaux de remise aux normes trop élevés pour la Société Immobilière du Poitou, propriétaire des bâtiments, l'établissement ferme en juillet 2009.
Il était situé au 21, rue du Bailli Ayrault où les propriétaires actuels ont préservé l'architecture de ce bâtiment du XIXè siècle.
