Croix et statues

Erigées à la fin d'une mission ou élevées pour des raisons de dévotion, remerciement ou commémoration, elles sont le témoignage d'un fort passé religieux. Allons à leur découverte, en suivant l'ordre chronologique de leur mise en place à Pompaire.

Cet intéressant monument roman dresse, au centre d'un important piédestal constitué de trois marches circulaires, son fût monocylindrique surmonté d'une croix et flanqué d'un petit autel massif. L'autel permettait le jour des Rameaux de célébrer une messe au cours de laquelle les fidèles entonnaient le « Hosanna » d'où l'origine de cette croix.

La croix hosannière n'a pas quitté l'endroit qu'elle a occupé pendant des siècles au milieu de l'ancien cimetière.

Cette croix de granite fut érigée en 1901 à la clôture d'une mission au lieu et place du calvaire élevé en 1855 et qu'un ouragan avait renversé. Son nom vient de sa situation au carrefour allant vers le village de la Bachardière. La croix, accompagnée des deux statues de la Vierge et de Saint-Jean, est due au ciseau du sculpteur parthenaisien Ildefonso Berdeguer. L'ensemble est posé sur un socle de granite hexagonal, placé au centre d'un enclos surélevé auquel on accède par trois marches et une grille à double battant.

C'est à l'occasion d'une mission que cette statue fut érigée sur le bord de la route de Saint-Maixent, côté gauche en quittant le bourg, face à Gravelotte. Offerte par Ernest de Lauzon du Côteau, paroisse de Saint-Pardoux et propriétaire à Pompaire, la statue en fonte fut portée par un groupe d'hommes depuis l'église jusqu'à Gravelotte. En 1971, elle fut replacée au fond de l'espace vert situé à côté de l'église.

Cette croix de pierre fut également érigée par Ernest de  Lauzon, dans un des champs de sa propriété de la Chevrochère. Elle fut restaurée en 1999 : le muret de l'enclos, envahi par les lierres et les ronces, fut nettoyé ; les pierres de granite ont été replacées avec des joints à l'ancienne.

 

Située à l'origine devant l'entrée du presbytère, elle était entourée de huit piliers supportant des chaînes de protection. Lors des travaux d'aménagement de la cure en 1973, elle fut reculée de quelques mètres à l'emplacement de l'ancien mur de clôture du presbytère.

Posée sur un socle octogonal, la statue représente Saint-Pierre, patron de l'église, tenant de sa main droite les clés du royaume des cieux et de l'autre la première bible. La croix à l'envers gravée sur le fût atteste que le saint n'a pas voulu être crucifié comme son maître la tête en haut mais, par déférence, le tête en bas.

Elle fut érigée le 13 avril 1914, lundi de Pâques, le dernier jour d'une mission qui dura trois semaines, à l'angle d'un champ situé au carrefour du chemin allant du village de la Bachardière à celui de l'Ormeau et de la route allant de Beaulieu à Parthenay. La croix, renversée plus tard par une tempête, sera remplacée par un calvaire en ciment fixé sur un socle cubique de pierres taillées.

Elle se situe à la jonction de la route allant de Pompaire à Parthenay par la rue Arsène Dabin avec la route venant de Vausseroux. Erigée le jour de la clôture de la mission de 1927, la statue fut transportée sur un char tiré par vingt-deux bœufs, escorté par dix cavaliers, la musique d'Azay-sur-Thouet et un grand nombre de fidèles. La statue, posée sur un fût cylindrique fixé lui-même sur un socle imposant, domine le carrefour. L'ensemble du monument est placé au centre d'un enclos et fermé par une grille.

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